Poema de Antero de Quental!

Publié le par Rosario Duarte da Costa

image:wikipedia

 

 

Hier soir, en prenant un livre d'étude sur un autre auteur portugais que j'aime beaucoup (Eça de Queiroz), j'ai vu ce poème de Antero de Quental, poète dont je vous ai déjà

parlé dans ce blog.

En le lisant, je n'ai pas pu me retenir et, je l'ai tapé pour

vous.

Il nous parle du "Poète", du monde où il habite, de ce

qu'il a en lui, dans les froids et les chaleurs de la vie; du

monde qui tourne dans ses abérrations, et du regard

du poète posé sur lui.

Je n'ai pas eu le temps de le traduire mais, un autre jour,

peut-être...

 

 

Poema de Antero de Quental

 

Tu sabes o que é a dor, ó sereno estilista!

Sob o fraque do dândi há em ti, bem o vês,

Um poeta, um leão, um demónio, que o artista

Pode a custo conter, domar, calçar aos pés!

 

Considero esse olhar indizíve e fito,

E esse lábio cruel...e parece-me ouvir:

-“Nesta vida sem Deus, neste mundo maldito,

Já não há que chorar, o melhor é sorrir!”-

 

Habita dentro em ti, mudo mas implacável,

Como um remorso antigo, um pensamento atroz...

É o velho pecado, a herança inexpiável

Do mal das gerações, dos vícios dos avós!

 

És o símbolo, tu, dum século fantasma,

Tão sábio que é ateu, e já não quer chorar...

Que tem cãs sem ser velho, e que de nada pasma,

Olhando o mundo à luz do gás de Boulevard...

 

Somos todos assim - um triste olhar que chora,

E encobre, chocarreira, a luneta do tom...

Um esqueleto frio e horrível – mas por fora

Irréprochablement vestido à Benoiton!...

Antero de Quental

In: Primaveras Românticas”

Rosario Duarte da Costa

Copyright

17/05/2012

 

www.wikipedia.org

 

Antero voyagea et s’engagea dans le tourbillon politique et socialiste tout en se laissant aller, au fil des déceptions, à un doux pessimisme. En 1866, il partit vivre à Lisbonne et expérimenta la vie prolétarienne en travaillant comme ouvrier typographe, métier qu’il exerça également à Paris entre janvier et février 1867.

De retour à Lisbonne, en 1868, il forma, avec Eça de Queiros, Guerra Junqueiro et Ramalho Ortigão, le Cenáculo, un groupe d’intellectuels anarchistes en révolte contre les conventions politiques, sociales et intellectuelles de leur temps. Il fut également l’un des fondateurs du Parti Socialiste portugais. En 1869, il fonda le journal A República avec Oliveira Martins, et en 1872, en compagnie de José Fontana, il commença à publier le magazine O Pensamento Social.

Le plus grand moment de sa vie politique fut sans doute l'organisation, en 1871, des Conférences Démocratiques du Casino de Lisbonne par le groupe de la Génération de 70, événement auquel il insuffla son enthousiasme révolutionnaire. Les cinq conférences qui eurent lieu du 22 mai au 19 juin ouvrirent le Portugal aux idées nouvelles qui traversaient l'Europe : l'Historicisme, l'intérêt pour les sciences sociales et politiques, la critique positiviste à la manière de Taine, l'évolutionnisme de Darwin, un timide intérêt pour les idées de Karl Marx, et surtout de Proudhon, le réalisme dans l'art comme expression d'un nouvel idéal de vie et la croyance dans le progrès des sociétés grâce à la science.

Publié dans Auteurs Lusophones...

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