Le Portugal,Geographie, Economie, Langue,Culture:II)
Un peu de Géographie
VILLES (plus Importantes) :
Lisbonne : Capitale du Portugal…( au centre ouest du litoral atlântique)
« Olisipo » est une ville, un labyrinthe, un port et une histoire que
vit en chaque portugais qui a vécu en elle !
Lisbonne ce sont sept collines et de la lumière, rien que de la lumière qui se croise avec les ombres du matin au soir à chaque coin de rue…
C’est l’histoire d’un grand fleuve « le Tage », qui coule doucement
vers l’océan à regarder les sept filles (collines), éprises de lui.
Chacune, le tente, avec ses charmes, en se déguisant avec ses plus
jolis habits de fête !
• Mouraria : La « Maure…).Car ici résidaient les maures, des travailleurs,
artisans, des esclaves et des jolies filles « les belles danseuses » des soirs.
Alors, des riches nobles venaient se distraire du soir au matin .
L’histoire raconte q’un noble s’est épris d’une jeune fille. Celle-ci, ayant r
efusé l’amour du jeune homme est décédée tôt. Depuis, le quartier chante
« son Fado ».Mouraria inspire toutes sortes d’artistes, appelle les promeneurs
du soir dans un coin de traverse obscur où, seule la petite lumière du réverbère
en ferraille, parle !
• Bairro Alto- Haut quartier de très vieilles demeures nobles entourées de
hauts murs où se cachaient tous les trésors des familles et de beaux jardins…
Coin à épier silencieusement,
regarder et écouter, pour se surprendre !
Lapa ou estrela
• São Jorge (Castelo) : Ici est née Lisbonne à regarder le Tage, au temps des
romains ( 137 avant .J.C.). D’autres peuples sont venus par la suite- les
Musulmans – qui prennent leurs quartiers.
Plus tard, le premier roi du Portugal D. Afonso Henriques conquit la ville
aux maures.Lisboa est devenue capitale du Portugal vers la fin du XIV siècle, l
es rois s’établissent dans la forteresse- le château de Lisboa ( Château Saint
Georges) .D’ailleurs, en 1807, les troupes françaises de Napoléon ont occupé
Lisbonne et transformé la château en caserne !
Mais, le château ancien, n’a pas de ride. Il se tient debout, jour et nuit et n’a
d’autres occupations que celle de regarder la ville et le Tage !
On y arrive au « Castelo », en montant une vieille ruelle qui chante son
histoire depuis des siècles.
• Alfama : Issue de haute chaste arabe qui résidait à Lisbonne elle n’est pas
moins catholique pour autant .On dit qu’il y avait des thermes d’eau chaude,
c’est pourquoi on aurait donné le nom de Alfama. Des marins et travailleurs
y vivaient mélangés à d’autres sortes de populations pauvres qui n’avaient
rien de plus que leur croyance, ainsi que le goût constant du vin.
Pour les promenades elles se font à pied sur des pavés escarpés.
Alfama c’est un mouvement typique, un bruit qui tombe sur l’oreille du
passant, le temps qui passe sans souci et un style que l’on cherche !
• Chiado : Pour y arriver on doit monter au ciel…
Des intellectuels, écrivains ( tels que Eça de Queiróz ou Pessoa) avaient l
eur lieu de vie….La « Brasileira », célèbre café - lieu de discussion,
de contemplation, de lecture poétique, est un lieu sobre, cultivé, ouvert !
Ce quartier est un lieu de croisements et rencontres, un métissage constant
de peuples passeurs ou promeneurs, nationaux ou étrangers !
La Capitale s’habille d’une tradition, histoire et culture extraordinaires.
Lisboa traduit son art à travers des Musées comme par exemple
( le Musée des Carrosses), des Églises et Palais, l’ imposante Basilique
de « Estrela » ou encore ses Aqueducs …Elle est aussi l’exemple
d’événements récents tels que dernièrement Le Championnat Européen
de Foot, ou l’Exposition Internationale de Lisboa de 1998. Celle-ci a
permis le développement de la ville, avec la création d’un nouveau pont,
de la Gare de l’Orient ainsi que les nouvelles infrastructures au sein du
« Parc des Expositions », vitrine moderne apportant une image, qui lui
permet de revendiquer une autre place dans l’intégration européenne et,
dans le monde à venir !
Camões a celebré Lisboa dans son poème épique « Les Lusíades » en
ces termes :“ Et toi noble Lisbonne que dans le monde
facilement parmi toutes les autres es la princesse …».
Porto : Deuxième ville du Pays, assise sur la rive nord du « Douro »
dont le riche héritage l’a portée en 2001 au rang de « capitale
européenne de la culture », Porto est une ville qui garde en elle
des traces anciennes de son histoire riche, mais elle est cosmopolite
et ouverte se tournant avec confiance, vers l’avenir…
Elle présente l’art du baroque ( églises de "São françisco et Santa Clara ")
montrant à l’intérieur leurs boiseries sculptés et dorées ainsi que
l’intérieur de la Tour des Clérigos, l’église de la Misericórdia, et bien
d’autres encore où, l’on peut regarder et admirer l’œuvre de Nasoni.
Nous ne pouvons parler de Porto sans faire allusion au célèbre et traditionnel
vin de « Porto », qui a donné au Portugal une renommée internationale ,
ni oublier son patrimoine enrichi d’ailleurs par des français, belges,
anglais, au long de leurs séjours, ( Le Pont Maria Pia de Eiffel, le
Pont routier Louis Ier construit par le belge Willebroeck…).
Manuel de Oliveira cinéaste portugais l’évoque avec tendresse, dans son film :
« Porto de mon enfance ». Porto ville de marins, de négociants, d’écrivains,
ne peut pas être oubliée car elle porte quelques pierres du joyau du Portugal…
Porto- la magnifique a l’air un peu dandy, avec ses habitudes anglophones,
venant de l’influence anglaise au Portugal à partir du vingtième siècle,
n’est pas pour autant moins portugaise !
*****
Autres villes :
Braga: Ville où l’ extraordinaire cathédrale et le Bon Jésus do Monte, attirent
des milliers de visiteurs nationaux et étrangers.
On peut sentir dans cette ville l’art du rococo, à travers les différentes églises,
le Monastère de Tibiães avec diverses richesses ainsi que son parc, ses
fontaines.
▪ Guimarães: Tout au nord du pays « Minho », la ville de Guimarães, où naquit le royaume
du Portugal garde son château du XV ème siècle. On pourra voir l’église
baroque de Nosso Senhor dos Santos Passos.
▪ Covilhã : D’où l’ on peut regarder le point culminant du pays « serra da Estrela »
avec les neiges éternelles, un climat rude.
On trouvera des fromages de qualité grâce aux pâturages choisis, au cahier
des charges sérieux pour pouvoir le fabriquer !
▪ Aveiro: Ici, vous trouverez la “Venise” portugaise. La rivière de Aveiro avec ses
mille bras a permis faire vivre toute une population de pêcheurs, de travailleurs
laborieux des rizières, des « moliceiros », ramasseurs de détritus, « algues ».
La rivière fourni du sel de qualité et la saumure se fait sur place.
La ville possède son musée d’art « sacré » avec le tombeau de la princesse
Joana et diverses œuvres baroques qui font la richesse de la collection d’art a
ncienne.
▪ Coimbra : Coimbra la prestigieuse grâce à son université construite en 1308. Elle garde e
n elle des traditions séculaires, un « Fado » personnel », le Mondego coulant
entre ses saules et une Bibliothèque de grande valeur pour restituer l’histoire
et la connaissance humaine. Celle-ci,
présente un portail de grand art baroque – parmi d’autres ouvrages – dispersés
dans la ville.
On peut visiter la « Sé Velha » ainsi que l’église sainte « Clara »,
N’oublions pas les ruines de « Conimbriga », cité romaine du 1er siècle après
.J.C. .
▪ Barreiro: Nouveau visage d’une ville née grâce au travail humain.
▪ Almada: Dans l’autre rive du Tage- en face de Lisbonne) Almada, ville sans longue
histoire est entrée dans l’histoire par une porte de liberté.
Le Christ roi veille le Tage, regarde Olisipo jour et nuit, comme s’il fut
son gardien !
L’écrivain (pardonnez-moi et ami), Romeu Correia qui a empreint ses doigts
dans le grand livre de l’histoire de la littérature portugaise y vécut…
Entre les deux rives du Tage – des ferry-boats – ainsi que le pont du 25 Avril
(ancien pont Salazar) relient Almada et Lisboa.
▪ Setubal : La voilà sobre, effacée devant le fleuve et toute la beauté da “ Serra da
Arrábida » !
Ville très dense et active, écrasée entre les orangerais et la mer profonde est
au centre d’une partie de notre histoire et pourra donc revendiquer ses droits.
Au delà des diverses industries (conserveries de poisson, construction
automobile…)elle a fait jaillir des services divers aux entreprises et emploie
des femmes et des hommes souvent jeunes.
Autre le pêche, les activités industrielles, elle a une cuisine extrêmement
savoureuse, avec des poissons et des desserts, (ceux-ci souvent à base d’orange
ont une particularité inégalable) !
Cette ville a donné naissance à des gens de qualité, Bocage est un des plus
grands poètes portugais et, il faut le faire-savoir !
▪ Ėvora: Capitale du Alentejo Nord, c’est une ville au long passé où se recoupent des
légendes infinies avec des faits de l’histoire portugaise.
Beaucoup de grands personnages sont issus de cette ville où l’on peut trouver
des reliques diverses qui sont de l’époque romaine, barbare, gothique…
On pourra visiter entre autres le Temple de Diane , l’Université.
Évora c’est déjà l’Alentejo et les odeurs montent à nos nez, avec cette p
articularité que la ville est en Europe et possède en elle les odeurs orientales.
▪ Beja: Alors, en descendant plus bas que la ville d’ Évora, les odeurs sont encore
plus fortes et le ciel est plus blanc…
Après des nuits fraîches et claires, le matin adoucit et le soleil descend
lentement planter ses épines brûlantes.
Beja, fait partie de cet Alentejo étendu et silencieux qui garde sa sobriété
tout le temps pour ne pas gâcher la mélancolie qui vit en chaque être !
Ici, tout est lent : la parole, la musique et le temps…
Seules les mouches et les abeilles peuvent lever leur voix pour accompagner
la solitude humaine.
Beja – la Romaine, la Mauresque, debout entre ses plaines !
Il ne faut pas omettre tous ceux qui comme « Marie Alcoforado », ont amené
au-delà de l’Alentejo l’image de tout un peuple !
Les Grands Fleuves :
►Le Tage:
Le Tage coupe le Portugal en deux :Ce long fleuve qui chemine depuis l’Espagne
pour se coucher – tel un long serpent) aux pieds de Lisbonne dans un long espace
de quatorze Kilomètres.. On le dit épris par la ville. Le fait est, que Lisbonne ne
vit que par le Tage. Tout habitant de la ville doit le regarder d’où qu’il soit, car il parle,
tantôt avec douceur ou bien avec des colères monstres, il parle du temps et de l’état
de la vie !
Après beaucoup de chemin et de fatigue le fleuve se couche dans la mer « de Paille),
donnant à la ville sa nouvelle peau…
Au Nord du Tage poussent les montagnes, vivent les animaux dans leurs parcs naturels,
le morcellement de la terre entre la population…
Le intérieur Nord du pays est composé de terrasses constituées de rochers avec des
vallées profondes où coulent les fleuves.
C’est une zone de contrastes, de couleurs d’une beauté infinie, qui entourent las maisons a
ncestrales.
• La cuisine est préparée avec soin. On mijote des pot au feu, la feijoada, le gâteau de
viande, de l’agneau, mais aussi du poisson.
Le fromage de la « Montagne da Estrela » est très apprécié par les nationaux et les
étrangers qui séjournent le pays.
• Le vin arrose tous les plats. Il y a des vins dans tout le pays, mais le nord produit
au delà du Porto d’autres vins toujours de très bonne qualité !
►Douro : Né aux Monts Cantabridos, il traverse cinq provinces espagnoles, pénètre
u Portugal, il s’alite sur les terres du Portugal, arrose les régions du Nord, parcourant
l’extrême beauté des terres du Douro, avec ses chutes incroyables et une rapidité
imprévisible pour enfin, s’étendre -quasi serein-à Porto, d’où il pourra admirer toute
la beauté de la ville puis se jette dans l’Atlantique !
Sur la côte d’argent, il y a un énorme contraste de lumière éblouissante posée
sur l’eau, on trouve des rivières et des lacs, des plages couchées sur toute leur largeur
afin de donner un air de paradis !
Le rapport à l’eau et à la lumière est source de vitalité et de vie pour tous ceux qui
vivent sur le littoral portugais.
Le centre du Portugal où se situent de montagnes de petite taille est très verdoyant.
Les portugais ont le privilège d’accéder facilement au poisson frais, coquillages et
fruits de mer,dans cette partie de ports de pêche qui s’élargit jusqu’à Setúbal e
Sesimbra. Par ailleurs les fromages son diversifiés et les desserts de grande variété.
C’est une région d’histoire et de culture où la modernité n’efface pas les traces de
l’histoire au contraire. l’histoire peut aider la modernité.
Il y a des jolies plages autour de la capitale. Sintra avec son palais n’est pas loin
on peut même divaguer lors d’une promenade « in solo » ou en groupe dans la serra
de Sintra. Du centre vers le sud on tombe justement sur Setúbal où le paysage
magnifique de la montagne « serra da Arrábida » plonge le passant dans un univers
de calme et de poésie.
• Au sud descendent les plaines où les horizons s’élargissent à chacun de nos regards.
Peu de gens possèdent la terre mais ceux qui l’on ne pourront la porter !
Les champs vastes et verdoyants brodés de coquelicots ondulent, on peut voir les
couleurs vertes peintes
de pois rouges dans un contraste marqué avec la blancheur du ciel qui côtoie le
jaune des blés!
C’est une cuisine pleine d’arômes, qui va du poisson de mer et de la rivière aux
ragoûts les plus succulents, ainsi que des préparations faites avec les animaux de c
hâsse de la région.
L’Alentejo « latifundia », permet d’obtenir une grande variété d’herbes et de produits
avec lesquels on peut effectuer de nombreux plats et desserts.
En outre il offre des vins qui méritent d’être cités sur une carte de vins.
• Tout au sud est l’Algarve ou côte d’Azur portugaise. Elle est petite, ouverte
sur l’océan. D’innombrables plages où tournoient les grands oiseaux, une variété
de flore particulière et une extraordinaire variété de poissons qui permet de composer
les menus de qualité tout en s’adaptant au tourisme international qui est constant.
Sagres est le lieu d’où est parti la flotte des navigateurs portugais dirigée l’Infant
D. Henrique, durant la période des découvertes maritimes.
Grâce à ses richesses particulières on fabrique des confiseries à partir de figues et
amandes qui sont très connues des habitants et des étrangers.
Rosario Duarte da Costa
2006-Copyright