Un Mot, pour Richard Zimler: «Amérique, Portugal et l’histoire Juive »

Publié le par Rosario Duarte da Costa

MUSEE DE LA RESISTANCE DE LYON

 

Un Mot, pour Richard Zimler:

«Amérique, Portugal et l’histoire Juive »

 

Il y a de ces choses extraordinaires qui nous laissent un peu

interrogatifs !

Il est 18h 57 en France, je me disais "tu devrais écrire quelque

chose sur Richard Zimler". C’est vrai, que je me rends compte,

que je n’ai pas le temps, je n’ai plus le temps, alors que depuis

toujours j’ai tenté de m’organiser dans mon travail et ma vie

personnelle…

 

J’ai alors décidé d’aller voir sur Facebook, les dernières nouvelles

depuis l’après midi. Et là, je tombe juste sur R. Zimler écrivain

américano-portugais que j’ai déjà évoqué sur ce Blog, qui montre

des images de sa rencontre avec la jeunesse de Pologne. 

En fait, R.Z., est d’origine juive et, il ne s’en cache pas. Tout

récemment il s ’est rendu à Varsovie  et, il cite sa rencontre avec

les jeunes qui, ne connaissent même pas la culture juive.

Or, l’auteur qui est allé leur présenter son livre intitulé :

« Amérique, Portugal et l’histoire Juive »

s’est dit ému de sa relation avec la jeunesse polonaise , qui,

à travers lui, a pu trouver un intérêt particulier par l’histoire

de leur Pays, et du peuple juif !

 

J’avais déjà vaguement parlé à Richard, qu’un de mes enfants a

participé il y a des années au « Concours de la Résistance. Lyon

a un Musée de la Résistance et, beaucoup d’honorables résistants

et juifs encore vivants, ont fait partie du Jury !

Malgré que nous n’ayons pas d’origines juives, j’ai pu m’émouvoir

lorsque mon enfant avait été primée par un deuxième prix

une année et, un premier prix l’autre. Parce que nos enfants ne

sont pas ce que l’on pouvait appeler (les enfants de la guerre)

et, à priori n’avaient aucune raison de se motiver pour préparer

un tel concours.

Pourtant, l’éducation parentale, l’histoire lyonnaise, l’Histoire

de la France et, les actes atroces  commis par un régime fasciste

contre ce peuple, font que, ils ont osé le dire !

 

Quand on pose le regard sur les 36 dessins à plumes émanant

Ravensbrück, de Violette Rougier-Lecoq grande résistante,

infirmière emprisonnée elle-même et déportée à Ravensbrück,

qui a pu témoigner à sa sortie de la terrible vie des juifs, dans

l’atrocité de leur captivité, je peux le dire :

                                                Plus Jamais Cela !

Rosario Duarte da Costa

Copyright

23/11/2011

 

 

Le Musée de la Résistance de Lyon

 

 

05/01/2006 10:05Fleur Tathereaux
Depuis 1992, Lyon abrite son musée de la Résistance et de la déportation, créé dans les bâtiments occupés par la Gestapo du printemps 1943 jusqu'en mai 1944, là même où sévissait Klaus Barbie, le « boucher de Lyon ».

Mais pourquoi avoir attendu près d'un demi-siècle pour inaugurer ce Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (CHRD) ? « Dans l'après-guerre, on ne comprenait pas beaucoup l'intérêt d'un centre de ce type. L'impact dans l'opinion publique de la Shoah ne s'est fait que dans les années 1980 » explique Isabelle Rive, directrice du CHRD.
« En 1965, Lyon s'est toutefois dotée d'un musée de la Résistance et de la Déportation, installé au muséum d'histoire par d'anciens Résistants » poursuit Mme Rive. On compte par ailleurs 150 musées associatifs de ce genre partout en France. Néanmoins, la ville de Lyon reste la « capitale de la Résistance » et la municipalité, sous la direction de Michel Noir (maire de 1989 à 1995), a décidé de financer intégralement, sans l'aide de l'Etat, ce projet d'un Centre d'Histoire.
Aujourd'hui, l'endroit est un véritable pôle culturel et éducatif, un « pôle de sciences humaines dans un lieu chargé de mémoire » précise Mme Rive. Si la Shoah y a naturellement sa place, le cœur du dispositif serait plutôt la Résistance elle-même. « C'est à l'aide de techniques très avancées pour 1992, que le musée regroupe différents thèmes tels que la propagande, la politique de collaboration ou encore  l'engagement sous l'Occupation » développe la directrice.
Le visiteur découvre les témoignages de ceux qui ont vécu « l'Histoire de l'intérieur », notamment au travers de vidéos et de différents documents iconographiques commentés grâce à des casques à ondes infrarouges. On peut ainsi mieux comprendre la vie au quotidien durant cette époque lugubre. Aux déclarations aussi impressionnantes que touchantes, s'ajoute toute une ambiance particulière. Le public a la sensation d'évoluer dans une ville durant la Seconde guerre mondiale. Tantôt un labyrinthe de murs sombres, tantôt un véritable salon sous l'Occupation, le décor est réellement surprenant. « C'est un véritable lieu de mémoire aménagé par un metteur en scène de théâtre. C'est ainsi que vous pourrez être transporté dans une imprimerie clandestine ou encore dans une petite place d'un quartier de la Croix-Rousse », complète Mme Rive.
En plus de cette exposition permanente, le musée, qui accueille environ 67000 visiteurs par an, abrite également un centre d'archives, un auditorium et des expositions temporaires. « Plus de la moitié de nos visiteurs sont des scolaires, du CM2 à la terminale. De plus, la Seconde guerre mondiale est au programme d'histoire des élèves de troisième, mais pendant longtemps, il n'y avait pas de service pédagogique. On estimait que c'était le devoir de mémoire et l'on plongeait les enfants là-dedans » déplore la directrice. « Mais aujourd'hui, un travail plus strict est mené. Dans notre ‘espace des jeunes', les élèves peuvent mener des recherches, rencontrer des anciens déportés, le tout à la demande des enseignants », conclut-elle.

Bref, tout est mis en œuvre pour rappeler que la cruauté avait sa place en ce lieu où nombre de personnes ont souffert le martyre et pour que plus jamais ne se manifeste la barbarie nazie...

 

Publié dans Auteurs Lusophones...

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