Encore une fiche pour vous, sur Jorge de Sena!

Publié le par Rosario Duarte da Costa

                     



                                                                                                                                      

...«  Apenas sei que as coisas mudam e os lugares se apagam »….

...”Je sais seulement que les choses changent et les lieux s’effacent”...

Jorge de Sena

 

C’est un extrait d’un poème de Sena que me touche car, nos rapports aux autres

changent avec le temps et les lieux et lui, qui semblait un être froid et éloigné de « tout », est descendu proche de tout ce qu’il avait quitté.

 

Voici un autre poème extrait de « Versos et alguma Prosa » du même auteur.

                                                  *****

 

            Felicidade

 

 A felicidade deitava-se todos os dias no peitoril da janela.

Tinha feições de menino inconsolável.

Um menino impúbere

ainda sem amor para ninguém,

gostando apenas de demorar as mãos

ou de roçar lentamente o cabelo pelas faces humanas.

 

E, como menino que era,

Achava um grande mistério o seu proprio nome.

 

Le Bonheur

 

Le bonheur s’assoyait tous les jours sur le rebord des fenêtres

 

Il avait les traits d’un petit garçon inconsolable.

Un petit garçon impubère

encore sans amour pour quiconque,

aimant seulement d’attarder les mains

ou d’effleurer lentement les cheveux sur les visages humains.

 

Et, comme enfant qu’il était,

Il trouvait un grand mystère dans son propre nom.

Jorge de Sena

In Poesia

Traduit par Rosario Duarte da Costa

Copyright

 

Voici encore un autre poème qu’avait fait grand feu, alors que le Portugal

était un Pays fasciste, très ancré dans un catholicisme archaïque…

 

 

A Criação de Haydn

 

Felizes estes homens que podiam escrever da Criação,

Confiadamenta compôr-por mais dores que sofressem

Enquanto humanos e como seres viventes-

Tão jubilantes cânticos de criar o Mundo.

 

Era belo, era bom, era perfeito o Mundo.

É certo que o cantavam quando apenas criado,

E o par humano pisava sem pecado

O jardim paridísiaco.

 

Nós nem mesmo em momentos únicos,

Raríssimos, épifânicos

-e não só por não crermos no pecado-

não podemos.

Londres, 8 Mars 1973

 In Metamorfoses

 

 

 

                   Traduction de La Création de Haydn

 

Heureux ces hommes qui pouvaient écrire la Création,

composer avec confiance- malgré toutes les douleurs souffertes

en tant qu’humains et comme des êtres vivants-

aussi jubilants cantiques du créer le Monde.

 

 Il était beau, il était bon, il était parfait le Monde.

 Il est certain qu’on le chantait seulement quand il était crée,

et la paire humaine écrasait sans pêché

le jardin paradisiaque.

 

Nous ni même en moments uniques,

rarissimes, épiphaniques

et non seulement parce que nous ne croyons pas au pêché_

nous ne le pouvons pas.  

Traduit Par : Rosario Duarte da Costa

Lyon le 09/03/2009

      copyright


Ci -joints quelques articles de refléction!

in http://fhtagn.ephpbb.com (Sciences humaines)

 

Subject: Le mythe de la creation du monde.   Sun 15 Oct - 14:03  

Si on lit avec attention le premier livre de la Genèse, on observe une chronologie dans l'apparition des différents éléments du monde qui correspond effectivement à celle de la vie sur terre. On parle d'abord des adamah (terre arable) qui laisse entendre qu'au début il y avait un peuple d'humain. Il est à noter qu'il est courant et même banal dans le langage mythologique d'utiliser un personnage pour représenter une tribu. Certaines versions parlent même d'une femme, Lilith, qui aurait précédé Ève et aurait été l'objet de la rivalité entre Abel et Caïn, mais là on est hors-sujet pour l'instant.

Donc reprenons le mythe officiel, nous avons tout d'abord l'apparition du Serpent, parmi les créatures grouillantes mais qui ne rampe pas encore. Cet état primitif de reptiles marchant n'est pas sans évoquer les dinosaures. Même s'il semble que ces créatures n'aient jamais vécues en m6eme temps que nous, il n'est pas interdit de penser qu'il en soit resté un souvenir inconscient transmis par nos ancêtres primates... Apparaissent ensuite Adamah et Hawwah (Celle qui donne la vie), issue de la côte du premier. La côte représente ici le souffle, symbole de l'âme. On peut bâtir quelques hypothèses à partir de ces éléments et des connaissances actuelles sur le développement neurologique d'un point de vue évolutionniste.

Notre système cérébral est composé de plusieurs niveaux. En premier lieu est le système parasympathique, interne aux cellules, et commun à toutes les espèces vivantes, depuis les êtres monocellulaires jusqu'à l'humain. En second lieu apparaissent les neurones et synapses. Certains insectes en sont dotés aussi. À partir de ceux-ci se constituent des centres nerveux. Le cervelet, même si certains dinosaures (le stégosaure par exemple) en disposait d'un second dans le milieu du dos dont la fonction aurait été la régulation de la température de son corps. Puis se développe le système limbique, siège des émotions, mais aussi partiellement de la mémoire, autour duquel s'est développé le cortex cérébral chez les mammifères.

Ces différents stades évolutifs peuvent trouver leur correspondance au niveau symbolique selon ce plan:
  1. Serpent = cervelet et moelle épinière (qui correspond à la Kundalini en Inde), c'est le siège des instincts de base, respirer, se nourrir, se reproduire, se défendre...

  2. Adam = système limbique, développement des émotions et de la mémoire.

  3. Ève = le cortex, la raison, le langage, les rêves...
Si on se base sur cette interprétation, le "péché originel" semble être un complexe dont la base serait un court-circuit entre les instincts et la raison qui finit par dominer l'émotivité d'un seul être.

Une autre hypothèse, plus simple, considère que le mythe du paradis perdu représente le stade intra-utérin dont nous sommes expulsés à la naissance. L'image du serpent renverrait en fait au cordon ombilical. Cela dit, on ne peut s'empêcher de considérer que la plupart des symboles du Paradis Perdu dans toutes les religions qui le définissent (car il existe des cultes qui ne se préoccupent pas de cette origine) représentent la nostalgie d'un âge d'or perdu et bienheureux, "hors du temps" et signifié par des symboles féminins. Les sources de lait et de miel renvoient à l'allaitement; la forêt, le jardin fertile sont autant d'images qui renvoient à la terre nourricière et reprises dans El Norra Allila, Le Cantique des Cantiques. Dans ce sens, le péché originel apparaît comme une nécessité: celle de naître et de connaître l'existence terrestre.

 

 

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Jean Markale, grand spécialiste de la mythologie celtique

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Jean Markale, grand spécialiste de la mythologie celtique
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jean-markaleIl avait emprunté son pseudonyme au roi Mark de la mythologie celtique. De son vrai nom Jacques Bertrand, l'écrivain Jean Markale est mort hier à Auray (Morbihan). Il avait 80 ans. Les civilisations celtiques constituaient la passion de toute sa vie puisqu'il a consacré à ce domaine pas moins de 102 ouvrages. Il était plus particulièrement attiré par le roi Arthur et a publié un remarquable Cycle du Graal en huit tomes, ainsi que Contes et légendes des pays celtes, Vercingétorix, Druides et chamanes ou Petite Encyclopédie du Graal. Jean Markale s'est également intéressé à l'ésotérisme à travers des sujets comme les Cathares, les Templiers ou la légende de L'Or du diable de Rennes-le-Château. « Il a fait découvrir à un large public l'épopée celtique, connaissance auparavant réservée à une petite élite de chercheurs », a expliqué la romancière Claire Fourier, qui a annoncé la mort de Markale à l'AFP. L'auteur était né en 1928, de parents bretons, dans la forêt de Brocéliande, le berceau du mythe de la Table ronde. On comprend mieux cette quête du Graal.

Il s'est aussi interessé à la place de la femme dans le monde celte et le cycle du Graal. Ses premiers ouvrages étaient principalement destinés à un public d'érudits. Il a par la suite vulgarisé son approche afin de permettre à d'autres personnes de se familiariser avec son sujet.

Il prend parfois une position différente de celle du monde académique sur certaines questions historiques. Par exemple son opinion sur le sujet de l'énigme d'Alésia dans Vercingétorix :

« L'Alésia de César et de Vercingétorix est-elle Alise-Sainte-Reine ou Alaise ? La thèse favorable à Alise-Sainte-Reine n'est appuyée sur aucune preuve absolue. La thèse favorable à Alaise contient des éléments intéressants, surtout dans le cadre d'une réflexion générale sur les mouvements respectifs de César et de Vercingétorix. »



 


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