D'Antonio Tabucchi à Fernando Pessoa!

Publié le par Rosario Duarte da Costa

Chers lecteurs/ices et amis/ies!

Voici un Portrait de Fernando Pessoa , par l'artiste dont je vous ai déjà parlé « Almada Negreiros » !

Pessoa par… Almada Negreiros

Almada Negreiros est l’auteur du célèbre portrait à l’encre noir de son ami Fernando Pessoa. Ce dessin devenu célèbre aurait été fait le jour de la mort du poète en 1935.

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Il n’est pas nécessaire d’être portugais pour aimer et comprendre Fernando Pessoa et ses hétéronymes !

Ainsi, c’est un auteur italien qui a plongé au plus profond dans l’œuvre de ce poète, (avec Alvaro de Campos, Caeiro, Ricardo Reis, Soares…) pour nous apporter sur un plateau le secret de son œuvre car, Pessoa jouait avec ses personnages tels un pianiste jouant sur les notes de son piano !

C’est d’ailleurs bien étonnant qu’aucun auteur lusophone n’ait travaillé à fond, pour percer le mystère de ces écrits et qu’un « étranger » ait eu le courage de plonger dans la mer de tous ces papiers, pour parvenir à décrypter sa vie et son œuvre !

 J’entreprends la lecture des premières pages de « Une malle pleine de gens » livre d’essais tabucchiniens sur F.Pessoa et j’ai une envie farouche de le partager avec vous. Vous le trouverez en français dans n’importe quelle bonne bibliothèque ou en librairie, si vous en avez envie de rentrer dans la vie de ce poète.

A la fin du livre il y a le poème VIII du « Gardien de troupeaux » ainsi que quelques de ses lettres écrites à Ophélia Queiroz.

Bonne Lecture.

Rosario Duarte da Costa

17/12/08

Copyright


 

Antonio Tabucchi

 

Écrivain italien, romancier et spécialiste de la littérature portugaise

Antonio Tabucchi est né à Pise en 1943, le 23 septembre , le jour des premiers bombardements américains sur la ville. Il est fils unique d’un marchand de chevaux. En 1962, Antonio Tabucchi vient étudier la littérature à Paris, il y découvre Fernando Pessoa en lisant la traduction française du Bureau de tabac. Son enthousiasme l’amènera à découvrir la langue et la culture du Portugal, pays qui deviendra sa deuxième patrie. Il poursuit des études de littérature portugaise à l’université de Sienne et rédige une thèse sur le Surréalisme au Portugal. Passionné par l’œuvre de Pessoa, il a traduit toute son œuvre en italien, avec sa femme, Marie-José de Lancastre, rencontrée au Portugal. De 1987 à 1990, Antonio Tabucchi dirige l’Institut culturel italien à Lisbonne. La ville servira de cadre à plusieurs romans. Il partage sa vie entre Lisbonne, Pise, Florence, voire Paris, et continue d’enseigner la littérature portugaise à l’université de Sienne. Il a beaucoup voyagé de part le monde (Brésil, Inde…), ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues.

Antonio Tabucchi est chroniqueur en Italie pour le Corriere della Sera et en Espagne pour El País. Il a reçu, entre autres distinctions littéraires, le prix Médicis de la meilleure œuvre étrangère en 1987, le prix européen Jean Monnet en 1994 et le prix Nossack de l’académie Leibniz en 1999. Au cours de la campagne électorale italienne de 1995, le protagoniste de son roman Pereira prétend est devenu un symbole pour l’opposition de gauche à Silvio Berlusconi, le magnat italien de la presse. Antonio Tabucchi, lui-même est très engagé contre le gouvernement Berlusconi. En tant que membre fondateur du Parlement international des écrivains, il a pris la défense de nombreux écrivains, notamment son compatriote, Adriano Sofri. En juin 2004, il figurait sur la liste du Bloc de gauche, petite formation de la gauche alternative portugaise, lors des élections européennes.

« Le cinéma, le théâtre, Pessoa, l'Inde et Lisbonne ont fait de Tabucchi l'un des écrivains italiens contemporains les plus lus en France. Intellectuel et divertissant, il a pris naturellement la place laissée vacante par Italo Calvino : son public est le même. Son nom prononcé est un garant de culture et de bon goût. Parce qu'il a fait éclater les frontières de son pays, ce professeur de littérature portugaise a revitalisé l'art romanesque. » (extrait d’un article de René de Cecatty, Le Monde, 4 Novembre 1995)

« J'aime les histoires. Je suis d'ailleurs un excellent écouteur d'histoires. Je sais toujours, même si c'est parfois vague, quand une âme ou un personnage est en train de voyager dans l'air et a besoin de moi pour se raconter. Écouter et raconter, c'est un peu la même chose. Il faut apprendre à être disponible, à laisser en permanence la porte de son imagination ouverte. Mes histoires, mes livres, je les ai tout simplement accueillis. Vous vous en doutiez : je crois aux muses. J'ai une immense affection pour mes hôtes de la nuit. Je les traite comme des hôtes de marque. » (Antonio Tabucchi)


Sur la Toile

Antonio Tabucchi évoque le paysage littéraire italien Romancier et essayiste, traducteur de Pessoa, Tabucchi est aussi un citoyen engagé. Qui parle de la langue italienne comme de sa véritable patrie et craint par-dessus tout la pensée unique.

Antonio Tabucchi prone le boycott du Salon du livre : écouter la voix de l’auteur.

La patrie de la langue et l’exil de l’écrivain par Antonio Tabucchi (Autodafé n°1, 2000)

Douter toujours, dénoncer parfois, Courrier de L’Unesco

Italie : les fantômes du fascisme, par Antonio Tabucchi, Le Monde, 19 janvier 2001


Parmi ses publications traduites en français

 Au pas de l'oie. Chroniques de nos temps obscurs  (Le Seuil, 2006)

La Nostalgie du possible  (Le Seuil, 2003)

Autobiographies d'autrui  (Le Seuil, 2003)

Les Céphalées du Minotaure (Galilée, 2002)

Le Triste cas de Monsieur Silva da Silva e Silva (Fata Morgana, 2002)

Il se fait tard, de plus en plus tard (Christian Bourgois, 2002)

L’atelier de l’écrivain (La passe du vent, 2001)

La nostalgie, l’automobile et l’infini : lecture de Pessoa (Le Seuil, 1999)

Le Petit navire (Christian Bourgois, 1999 - Le Seuil, 2000)

La tête perdue de Damasceno Monteiro (Christian Bourgois, 1997)

La gastrite de Platon (Mille et une nuits, 1997)

Pereira prétend (Christian Bourgois, 1995, 2000 – 10/18, 1998)

Les trois derniers jours de Fernando Pessoa (Le Seuil, 1994)

Piazza d’Italia (Christian Bourgois, 1994 - 10/18, 1995)

Rêves de rêves (Christian Bourgois, 1994 – 10/18, 1999)

Requiem (Christian Bourgois, 1993 – 10/18, 1994)

Une malle pleine de gens (Christian Bourgois, 1992 – 10/18, 2002)

L’ange noir (Christian Bourgois, 1992 – 10/18, 1997)

Les cartes du désir (Idea Book, 1989)

La tentation de Saint-Antoine (Adam Biro, 1989)

Les oiseaux de Fra Angelico (Christian Bourgois, 1988 - 10 /18, 2000)

Le jeu de l’envers (Christian Bourgois, 1988 - 10/18, 1989)

Dialogues manqués (Christian Bourgois, 1988 – 10/18, 1990)


Le fil de l’horizon (Christian Bourgois, 1988 – 10/18, 1990)

Femmes de Porto Pim (Christian Bourgois, 1987, 2003 – 10/18, 1991)

Petits malentendus sans importance (Christian Bourgois, 1987 – 10/18, 1989)

Nocturne indien (Christian Bourgois, 1987, 1992 - 10/18, 1988)

Des compilations de ses œuvres

Romans 1 (Nocturne indien / le Fil de l'horizon / Requiem / Femme de Porto Pim) par Christian Bourgois (20 euros)


Romans 2 (Piazza d'Italia / Pereira Prétend / La Tête perdue de Damasceno Monteiro) par Christian Bourgois (20 euros)


Récits complets (Le Jeu de l'envers - Petits malentendus sans importance - L'Ange noir) par Christian Bourgois (20 euros)


- Pereira prétend
- Nocturne indien
- Piazza d'Italia
- Petit navire (Le)
- Jeu de l'envers (Le)
- Femme de Porto Pim et autres histoires
- Petits malentendus sans importance
- Fil de l'horizon (Le)
- Oiseaux de Fra Angelico (Les)
- Tentation de Saint-Antoine (La)
- Malle pleine de gens (Une)
- Ange noir (L')
- Requiem
- Trois derniers jours de Fernando Pessoa (Les)
- Tête perdue de Damasceno Monteiro (La)
- Rêves de rêves
- Gastrite de Platon (La)
- Céphalées du minotaure (Les)
- Autobiographies d'autrui
- Il se fait tard de plus en plus tard
- Nostalgie du possible (La)
- Tristano meurt : Une vie
- Au pas de l'oie

Publié dans Auteurs Lusophones...

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