On ne croît plus à rien…(L’Amour, l’Amitié, Le Merveilleux…)

Publié le par Rosario Duarte da Costa

 

 

 

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On ne croît plus à rien…
(L’Amour, l’Amitié, Le Merveilleux…)

Les chansons de Geste ou d’éclat, faisaient partie de ce que

l’on appelle les cantilènes, paraît-il qu’elles étaient constituées

de « chants primitifs » nés lors d’évènements populaires et

improvisés sur le champ !

 

D’un autre côté d’autres théories disent que celles-ci provenaient

des poètes d’alors, et furent chantées par différents personnages

appuyés par l’église. C’est ainsi que l’on chanta ces chansons

au long des parcours vers les foires, les lieux sacrés tels Santiago

de Compostelle, Aix-la-Chapelle …

 

On considère qu’il y a trois types de chansons de Geste :

 

1)      : Geste de Charlemagne qui comprend les poèmes pour

Charlemagne et sa famille, ainsi que d’autres comme par exemple

Le Couronnement de Louis au début du XII siècle, la Chanson de

Roland, Berthe aux grands pieds et Huon de Bordeaux.

 

2)      : Geste de Guillaume d’Orange, ayant pou modèle le comte

Guillaume de Toulouse qui s’est fait remarquer dans les luttes

contre les Sarrasins.

 

3)      Geste de Doon de Mayence, constituée essentiellement de récits

 sur les exploits des Quaire et de leur cheval Bayard.

 

 

Ces œuvres furent des moyens d’expression pathétiques exprimaient

les sentiments de la société féodale  d’alors.

Elles démontrent un esprit chevaleresque ( foi, amitié, bravoure, fidélité

au roi)…

 

 

Mais, parallèlement à ces chansons de Geste, se fait jour l’esprit

courtois et merveilleux, dont les thèmes d’inspiration furent : La légende

du roi Arthur et des Chevaliers de la Table Ronde, avec une conception

de l’amour courtois, et la recherche du Saint Graal.

Rappelons-nous de Tristan et Iseult et du Chrétien de Troyes ainsi que

les Laies de Marie de France !

 

Ce type de littérature héroïque a influencé la culture portugaise. Le roi

D. João 1er allant jusqu’à dire à Mem de Vasconcelos –lors de

l’encerclement de Cória qu’il manquait des « bons chevaliers de la Table

Ronde ». Ce dernier lui ayant répondu qu’il y avait entre les chevaliers

aussi bons que Galaaz, Tristan et Lanzarote et, il leur manquait seulement

le roi Arthur, « fleur de lys » les sachant apprécier…

 

Cette période d’épopée va durer plus longtemps dans la province

ibérique, probablement du au fait que la période des croisades contre

les arabes incitaient la poursuite de ce de genre littéraire !

 

Bien des siècles après, on continue à apprendre la Littérature, à lire

nos anciens mais, nous avons perdu le sens des choses :

Le respect de soi et des autres

L’Amour a perdu un peu de sa voix

L’amitié vit mais, elle se disperse souvent

et il n’y a plus de suzerain à qui jurer fidélité !

 

Référence :

Précis de l’histoire de la Littérature Française des origines à nos jours

Gibert

 

Fernão Lopes: Crónica de D. João 1er

 

 

Rosario Duarte da Costa

Copyright

09/04/2010

 

 

Publié dans Dialogues

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