Nous voici en France…(Dialogues!)

Publié le par Rosario Duarte da Costa

 

 

la Conciergerie, le Pont Neuf

 

 

 

Le Louvre

 

Auteur des photos sur ctte page: jjal www.olhares.com

Nous voici en France…

 

 

 

 

Tout se suit, tout est égal. On dirait que la crise économique et

financière n’est pas passée par là…

Chanel, Dior, Ralph Lauren, Yves Saint Laurent et tous les autres,

se promènent toujours sur les pages des magasines. La mode

s’affiche, comme si sans mode on ne vivait pas. Les commandements

pour l’été suivent, des idées de beauté fusent. Tout est comme avant !

 

 

 Alors, nous semblons continuer à vivre dans l’éternel paradis ; avec

les passions : sports pour tous, vacances, sorties culturelles, voyages.

tout semble aller pour le mieux. Comme une Dolce Vita…

 

 

Cannes est en fête, avec ses scènes d’amour ou de haine, les vampires

n’ont pas peur, ils sont dans la joie…

Comme le temps passe vite! Tout est déjà trop loin: Marlon Brando,

Sophia Loren, Claudia Cardinal et bien d’autres.

Me reviennent Gainsburg, Delon, Romy Schneider, sans oublier les

vieux des vieux comme Funés –le petit Louis- ou encore Jeanne Moreau,

Annie Girardot, ou celui qui nous connaissons qu’avait dit : « T’as de

beaux yeux tu sais ?…

 

 

Il faut dire que chaque étoile ne brille qu’un temps…Nous qui ne sommes

pas des étoiles nous ne scintillons pas !

 

 

Ainsi coule le Printemps, venteux et agressif parfois. Les gens sont affairés, pressés, stressés. Il y a peu de rires. Les vacances c’est quand demande la voisine ? –Ah ! je ne sais pas encore si nous partirons…

répond la dame !

 

 

Incertitude ! Ce  n’est pas comme dans les années 70 où, les jeunes partaient à l’aventure. C’était le temps de l’utopie, des 4L, des 2ch et

des décapotables.

Oui !

Et l’on croyait à l’avenir. «à ve nir!”

 

 

Et maintenant? Qu’est ce que l’on croît ?

Si en 70 on portait des pantalons larges et des chemises longues avec une

ceinture en cuir fuyant vers le bas ventre, aujourd’hui on doit la serrer au

maximum, quitte à avoir mal. Obligé ! Et le pire est que, si l’on tombe

malade, la sécurité  sociale rembourse de moins en moins les médicaments.

Alors, quoi faire ?!

 

En plus de cela, il faudra partager de plus en plus avec les autres. Cela veut

dire qu’il ne nous restera pas grand chose pour nos loisirs. Quoi faire alors

de nos temps libres ?

 

Bientôt, il n’aura même plus de soleil. Il brillera toujours mais, de l’autre

côté de nos fenêtres…

 

Est-ce que vous avez-vu la crise ? Elle se cache j’en suis sûre, par crainte

de nous montrer son visage !

Rosario Duarte da Costa

Copyright

19/05/2010

 

 

 

 

le gai moulin

 

le metro I

Publié dans Dialogues

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