Lyon-Lugdunum (dires sur Lyon)!

Publié le par Rosario Duarte da Costa


Photo : Statue de Louis XIV, Réf : 1743


http://www.lyon-photos.com




Dires sur Lugdunum !


Le plus grand poids pour les lyonnais, c’est de devoir garder toute leur

mémoire 

        ***
                                

La ville de Lyon est composée de deux parties: le féminine-avec la Saône-,

et la masculine avec le Rhône. On pourra alors dire que Lyon est Androgyne.

Et, elle l’assume ! 

 

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Ambitieuse Lyon ?

Oui. De toute façon sans ambition aucune, on risque de mourir!

 

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Lyon a rayonné au XVI siècle…

Aujourd’hui elle s’habille de façon rayonnante, pour se faire reconnaître !

 

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Louis XIV sur son cheval veille sur la ville dans la partie basse de Lyon.

Du haut de la colline, la Vierge Marie veille sur Louis XIV et sur Lyon !

                                              

***

 

Lyon est le symbole de la résistance. C’est pourquoi les lyonnais résistent

à tout !

 

                                               ***

 

Lugdunum est la ville des eaux qui coulent et des eaux qui courent !

                  

                                               ***

 

Les frères Lumière ont apporté beaucoup à Lyon. Et la ville leur apporte

un remerciement en décalé, avec la création de l’Institut Lumière !

 

                                               ***

 

Les Lyonnais aiment bien manger! Cela n’empêche pas que des « restaurants

du cœur » soient remplis de clients !

 

 

Rosario Duarte da Costa

Copyright

29/01/2010

 




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Statue équestre
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Statue équestre de Simón Bolívar dans le parc du même nom, à Carthagène des Indes, Colombie

La statue équestre est un type de statue représentant un personnage monté sur un cheval. Elle tient un rôle à part dans le domaine de la sculpture. Le chevalier règne sur les champs de bataille, où la charge de ces combattants cuirassés provoque la crainte de la piétaille. La technologie de l'armement médiéval lui est très largement consacrée. Symbolique de la féodalité et de l'aristocratie guerrière, la noblesse européenne s'instaure à partir de la classe sociale héritée des cavaliers vainqueurs de haute lutte, associant sacralité du pouvoir et servant leur suzerain par un ensemble de rites propres, tels l'hommage lige.

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Disposition en posture de « statue équestre » d'un chevalier, sa monture cabrée.

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Place Bellecour
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Place Bellecour
Place Bellecour
Vue en direction de Fourvière
Situation
Coordonnées 18px-Geographylogo.svg.png45° 45′ 28″ N 4° 49′ 56″ E / 45.757838, 4.832179
Pays France France
Région Rhône-Alpes
Ville Lyon
Quartier Bellecour (2e arr.)
Morphologie
Type Place semi-fermée
Forme Rectangulaire
Superficie 62 000 m²
Histoire
Création Début XVIIe siècle
Début XIXe siècle
Anciens noms Bella curtis
Place Royale
Place Louis-le-Grand
Place de la Fédération
Place de l’Egalité
Place Bonaparte
Place Napoléon
Monuments Statue de Louis XIV
Classé MH ISMH, 7/03/1941
Site classé, 21/02/1941
Site du centre historique
Site du patrimoine mondial

La place Bellecour ou place Louis-le-Grand est la plus grande place de Lyon (62 000 m²) et la troisième plus grande place de France, après la place des Quinconces à Bordeaux (126 000 m²) et la place de la Concorde à Paris (86 400 m²). Avec une taille de 310 mètres par 200 mètres[1], elle est plus grande que le Zocalo de Mexico (230x192) et que la place Rouge de Moscou (330x70). C'est également la plus grande place piétonne d'Europe[2], les places précédemment citées pouvant accueillir des véhicules, au contraire de la Place Bellecour.

En son centre se trouve une statue équestre de Louis XIV. Une autre statue, représentant le Petit Prince et Antoine de Saint-Exupéry, est située à l'extrémité ouest de la place.

Deux pavillons se trouvent sur la place et abritent des services de l'Office du tourisme, ainsi qu'un petit parc pour enfants, une fontaine, deux brasseries et périodiquement une grande roue.

Sommaire

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Localisation et accès [modifier]

Cette place se trouve aujourd'hui dans le deuxième arrondissement de la ville, entre la Saône et le Rhône. On y trouve notamment l'Office du tourisme de Lyon. De la place Bellecour partent trois artères majeures de la presqu'île de Lyon, dont deux piétonnes : la rue de la République, menant à l'Hôtel de Ville et à l'opéra, la rue Victor Hugo, qui mène à Perrache, et la rue du Président Édouard Herriot, où se concentrent les enseignes de luxe et qui mène à la Place des Terreaux. Le quartier du Vieux Lyon et de la cathédrale Saint-Jean se situent en face par rapport à la Saône.

La place Bellecour constitue le point kilométrique 0 de Lyon : toutes les distances sont comptées à partir de ce point[3].

Elle est desservie par deux lignes de métro : les lignes A et D et de nombreuses lignes de bus. La station Bellecour est de ce fait la plus fréquentée du métro lyonnais.

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Ce site est desservi par la station de métro : Bellecour.

Histoire et changement de nom [modifier]

À l’époque gallo-romaine, le quartier de Bellecour est une île ou une presqu'île formée de terres alluviales. Le quartier connait alors une activité romaine, militaire et marchande : on y a retrouvé des Canabae, baraques qui servaient d’entrepôt aux négociants et aux nautes gallo-romains[4].

À la fin du XIIe, l'archevêque de Lyon possède une vigne appelée bella curtis (beau jardin). Abandonné, l'endroit redevient marécageux.

En 1562, le baron des Adrets attaquant Lyon, installe ses hommes d'arme sur « le pré de Belle-court »[5].

En 1604, Henri IV pousse le Conseil de la ville à acquérir le pré afin d'y aménager une place publique. Mais les héritiers de l'archevêque se disputent lors d'un interminable procès.

Bien des années plus tard, en 1708, c'est finalement Louis XIV qui obtient la possession définitive de la place. En 1715, elle devient place Royale. Nommée "place Louis-le-Grand", elle est ornée d'une statue de bronze représentant le roi et réalisée par Martin Desjardins. Autour de la place sont alors construits des édifices, dont les façades sont dessinées par le premier architecte du roi Robert de Cotte.

À la Révolution, un autel de la Liberté y est élevé le 14 juillet 1790. La place change alors de nom et devient place de la Fédération. On y installe une guillotine en 1792. La statue royale est détruite en 1793, et la place devient place de l’Égalité.

Le 21 juin 1800, Bonaparte de passage à Lyon après sa victoire de Marengo, pose la première pierre des nouveaux édifices. La place porte alors le nom de place Bonaparte et devient logiquement un peu plus tard place Napoléon.

À la Restauration, en 1825, une nouvelle statue de Louis XIV est érigée sur la place.

Ce n'est que sous la Troisième République que la place prend son nom actuel : place Bellecour.

Statues [modifier]

Au centre de la place se trouve une statue équestre de Louis XIV, œuvre de François-Frédéric Lemot. Elle est accompagnée, à ses pieds, de deux statues allégoriques créées en 1720 : la Saône de Nicolas Coustou et le Rhône de Guillaume Coustou, frère du précédent. Le socle provient d'un village situé dans le Beaujolais : Le Perréon (hameau de La Marbrière)

Une première statue avait été créée en 1713. Elle fut détruite à la Révolution (en 1793) afin d'en faire des canons.

En 1825, la statue actuelle, œuvre de François-Frédéric Lemot, est installée sur la place. Coulée à Paris, elle est transportée à Lyon en douze jours, sur un attelage trainé par vingt-quatre chevaux. L'entrée de la statue dans la ville fut une occasion de fêtes qui attirèrent un grand concours de spectateurs.

À l'ouest, une statue de Saint-Exupéry assis devant le Petit-Prince a été posée en 2000 pour le centenaire de la naissance du célèbre lyonnais.

Surnom et lieu de rendez-vous [modifier]
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Allégorie du Rhône, sculptée par Guillaume Coustou, au pied de la statue de Louis XIV de Lemot

Les Lyonnais ont pris l'habitude de nommer la statue le Cheval de Bronze, ne faisant ainsi pas référence au roi. On suppose que l'origine de ce surnom date de 1848, lorsque des révolutionnaires ont effacé la dédicace en latin.

Il est traditionnel à Lyon de se donner rendez-vous « sous la queue du cheval ».

Légende urbaine [modifier]

La statue de Louis XIV est à la base d'une légende urbaine lyonnaise particulièrement tenace. On raconte en effet que son sculpteur, se rendant compte qu'il avait oublié les étriers à la statue, se serait suicidé.

En réalité, si Louis XIV n'a pas d'étrier, c'est parce qu'il est représenté à la romaine, c'est-à-dire à cru, sans selle ni étriers. Quant à François-Frédéric Lemot, il est mort quelques années après avoir achevé la statue de mort naturelle, en 1827.

Évènements [modifier]

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Grande roue sur la place Bellecour

Tout au long de l'année, un certain nombre de manifestations ont lieu place Bellecour ; en hiver notamment y est installée une patinoire. On y trouve parfois des concerts et des évènements comme un salon du livre ou la distribution chaque année du Petit Paumé.

C'est aussi très souvent le point de passage de nombreuses manifestations syndicales ou étudiantes.

Le week-end de pentecôte la place accueille le traditionnel concours de boule lyonnaise (la longue).

La place est le point de départ, tous les vendredis soirs d'une randonnée à roller.

L'hiver, une grande roue haute de 60 mètres est installée place Antonin Poncet. Depuis 2006, en raison d'importants travaux sur cette place, la grande roue est installée quelques mètres plus loin, sur la place Bellecour. Elle est démontée début mars.

Liens internes [modifier]

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Panorama de la place Bellecour à Lyon.

Publié dans Dialogues

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