Leonard Cohen-Prix littéraire Prince des Astúrias/Prémio literário Principe das Astúrias
Photo: Musique des arts
Prémio literário Principe das Astúrias
Prix littéraire Prince des Astúrias
Beau garçon, je m'en souviens!
Agora...
Agora que Leonard Cohen ganhou o Prémio literário Principe
Trata-se do tempo que corre, das relações sentimentais, da
misticidade de dois mundos ocidente e oriente, um passeio interminável entre dois séculos... com todas as mutações que
os envolvem.
Músico e poeta ainda, ele acabou de publicar
“Poems and Songs”.
0Pintor, este publicou um livro sobre a sua obra.
Nascido em Montréal em 1934, Cohen é cantor e compositor
e, apesar dos seus 77 anos a cidade de Oviedo (Galicia), lui
a offert un cadeau de remerciement.
Je m’en souviens de son album « Songs of Leonard Cohen »,
et de ses autres œuvres.
Depuis de nombreuses années l’auteur vit en Californie dans
un Monastère Bouddhiste où, il est devenu moine, sous le
nom de Jikan.
Ses poèmes, ils sont traduits en français.
Rosario Duarte da Costa
Copyright
01/06/2011
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02-06-11 à 08:30 Réagir
Le Prix Prince des Asturies 2011 vient de récompenser le grand folk-singer canadien, dans la catégorie «Littérature». Normal, diront ceux qui ont lu, par exemple, son
«Livre du désir».
Le chanteur Leonard Cohen (ici en février 2010), à qui l'on doit plusieurs recueils de poèmes comme "Flowers for Hitler" ou "le Livre du désir", a été récompensé en Espagne par le prestigieux prix Prince des Asturies (catégorie Littérature). (AFP)
Pendant vingt-cinq ans, Leonard Cohen a passé beaucoup de temps à méditer au centre zen du Mount Baldy, dirigé par son vieil ami Sasaki Roshi, grand maître, toujours partant pour une bonne biture. Un jour de 1999, le poète chanteur est redescendu de la montagne. Un cycle était bouclé. Rien à expliquer.
Dans «Ma vie en robe de moine», un des premiers poèmes du «Livre du désir», Leonard Cohen dit tout ça très bien:
«Au bout d'un moment / On ne sait plus dire / Si c'est le manque d'une femme / Ou le besoin d'une cigarette / Et plus tard si c'est la nuit / Ou bien le jour / Et puis soudain on sait l'heure / On s'habille / On rentre chez soi / On allume / On se marie.»
Ce livre poèmes, textes libres, dessins et gravures mêlés -, on l'attendait depuis le «Livre de miséricorde» paru en 1985. Ca valait le coup de patienter.
Tout y est sec et lumineux comme des haïkus; absurde et profond comme des koâns, ces histoires paradoxales que les maîtres zen proposent à la méditation de leurs disciples. Leurs «solutions» sont souvent d'un humour dévastateur, proche de celui des questions talmudiques et des récits hassidiques qui baignèrent l'enfance du poète.
Sous l'humour, la mélancolie. Nostalgie de l'amour de l'amour, qui toujours se sera échappé, et le sablier de la vie qui s'écoule si vite...
«Mon temps tire à sa fin / Et je n'ai toujours pas chanté / La vraie chanson, la grande chanson (...) / Un coup d'oeil dans la glace / Un clin d'oeil dans mon coeur / Me donne envie de la fermer à jamais.»
Mais nous, nous ouvrirons souvent ce «Livre du désir».
Bernard Loupias
«Le Livre du désir», par Leonard Cohen,
traduit par Jean-Dominique Brierre et Jacques Vassal,
Le Cherche Midi, 252 p., 18 euros.
Source : « le Nouvel Observateur » du 1er