Lectures personnelles-Antonio Tabuchi!
Antonio Tabuchi
Il y a une quinzaine d’années, j’avais lu quelques œuvres de Tabuchi.
l’œuvre de Fernando Pessoa. Installé depuis longtemps au Portugal, il
a su transmettre à travers ses œuvres quelques vérités sur la société
portugaise. D’ailleurs, il n’a pas abandonné son pays d’origine
– l’Italie-, ni sa culture.
Etre humain engagé, il fait nous savoir que l’austérité et la démocratie
n’ont pas le même poids.
Parce que j’apprécie particulièrement Tabuchi, je vous offre ces lignes.
Antonio TABUCHI
La tête perdue de Damasceno Monteiro
Il s’agit d’un fait divers qui s’est déroulé à Porto mais, qu’aurait pu
se passer à Lyon, Paris ou Barcelone.
L’auteur Antonio Tabuchi, décrit un journaliste de Lisbonne qui, pour
des raisons d’enquête sur une affaire d’abus policiers, d’une justice qui
cherche à trouver des réponses dans une marginalité sociale et/ou
ethnique existante, tandis que de l’autre côté –la défense-, il y a un
avocat bizarre, anarchiste et obsédé par une « norme juridique »,…
Gênes. Une ville, la mer…Spino.
Les apparences visibles et les signes transmis par ces apparences.
Un « Fil » qui est comme « le fil d’Ariane » mais qui sépare le spectacle
du spectateur.
Ce « Fil » est impossible à atteindre car, chaque fois que l’on souhaite
l’approcher, il fuit…
Un vieux journaliste solitaire portugais, témoin de Salazar, de l’absurdité
du fascisme italien mais aussi de la guerre civile espagnole, va prendre
conscience de ce que c’est la Démocratie et la Liberté !
Rosario Duarte da Costa
Copyright
15/11/2009
P.S.
Mon ami barcelonais m'a envoyé ce mail, relatif à nos lectures. Je me permets
de l'insérer car, cet ami est un être de grande culture.
Il n'aime pas écrire sur les blogs. Je le respecte. Ayant enlevé ses données
personnelles, je crois qu'il me pardonnera. Je l'embrasse.
Rosario Duarte da Costa
20/11/2009
De : | (yahoo.es) |
Envoyé : | mar. 17/11/09 14:28 |
À : | Rosário Duarte da Costa (r) |
Olá, Rosário, boa tarde! Entrei no teu blog e vi que aparece, com data de ontem, um espaço dedicado ao escritor italiano e "lusófilo" Antonio Tabucchi (por acaso, eu tinha remetido algumas alusôes a ele junto com a reportagem sobre a Casa do Alentejo de Lisboa, visto que em "Requiem" escreve sobre as especialidades regionais do seu restaurante...). Quais os teus escritores italianos preferidos? Entre os actuais, gosto muito do triestino (isto é "austro-húngaro" italiano...) Claudio Magris, e entre os que já morreram, gosto do siciliano Leonardo Sciascia e, evidentemente, do príncipe de Lampedusa e do seu único livro. "Il Gattopardo"... (junto links às correspondentes informaçôes da Wikipédia italiana) . A Itália, "a sorella latina", tem muitas semelhanças com os nossos países mediterrâneos... e a sua língua, mesmo sem estudá-la, e accessível aos falantes doutras línguas novilatinas (entre o catalâo, o castelhano, o francês e o português, nâo há problema para ler e mesmo "improvisar" um bocadito de italiano). E continuo a trabalhar. Com amizade, = F G. (Barcelona). |
http://.wikipedia.org
Antonio Tabucchi (né le 24 septembre 1943 à Pise, en Toscane) est un écrivain italien, traducteur et passeur de l'œuvre de Fernando Pessoa en italien. Il est professeur de langue et littérature portugaise à l'université de Sienne.
Biographie [modifier]
Antonio Tabucchi est né à Pise le jour des premiers bombardements américains sur la ville. Il est fils unique d’un marchand de chevaux. En 1962, il vient étudier la littérature à Paris. Il y découvre Fernando Pessoa en lisant la traduction française du Bureau de tabac. Son enthousiasme l’amènera à découvrir la langue et la culture du Portugal, pays qui deviendra sa deuxième patrie. Il poursuit des études de littérature portugaise à l’université de Sienne et rédige une thèse sur le « Surréalisme au Portugal. » Passionné par l’œuvre de Pessoa, il a traduit toute son œuvre en italien, avec sa femme, Marie-José de Lancastre, rencontrée au Portugal.
De 1987 à 1990, Antonio Tabucchi dirige l’Institut culturel italien à Lisbonne. La ville servira de cadre à plusieurs de ses romans. Il partage sa vie entre Lisbonne, Pise, Florence, voire Paris, et continue d’enseigner la littérature portugaise à l’université de Sienne. Il a beaucoup voyagé de par le monde (Brésil, Inde…), ses livres sont traduits dans une vingtaine de langues.
Antonio Tabucchi est chroniqueur en Italie pour le Corriere della Sera et en Espagne pour El País. Il a reçu, entre autres distinctions littéraires, le Prix Médicis de la meilleure œuvre étrangère en 1987, le Prix européen Jean Monnet en 1994, le Prix Nossack de l’Académie Leibniz en 1999 et le Prix France Culture en 2002.
Au cours de la campagne électorale italienne de 1995, le protagoniste de son roman Pereira prétend est devenu un symbole pour l’opposition de gauche à Silvio Berlusconi, le magnat italien de la presse. Antonio Tabucchi, lui-même a été très engagé contre le gouvernement Berlusconi. En tant que membre fondateur du Parlement international des écrivains, il a pris la défense de nombreux écrivains, notamment son compatriote, Adriano Sofri.
En juin 2004, il figurait sur la liste du Bloc de gauche, petite formation de la gauche alternative portugaise, lors des élections européennes.
Il est l'auteur notamment de Nocturne indien, de Sostiene Pereira (Pereira prétend) et de la Tête perdue de Damasceno Monteiro. Il a écrit directement en portugais Requiem.
Bibliographie (en français) [modifier]
- Femme de Porto Pim et autres histoires (Donna di Porto Pim, Sellerio, 1983)
traduit de l'italien par Lise Chapuis ISBN 2-267-00508-5 128 pages, parution : 1993
- Il se fait tard, de plus en plus tard (Si sta facendo sempre più tardi. Romanzo in forma di lettere, Feltrinelli, 2001)
Traduit de l'italien par Lise Chapuis et Bernard Comment ISBN 2-267-01587-0 308 pages, parution : 2002
- La Tête perdue de Damasceno Monteiro (La testa perduta di Damasceno Monteiro, Feltrinelli, 1997)
traduit de l'italien par Bernard Comment ISBN 2-267-01405-X 245 pages, parution : 1997
- L'Ange noir (L'angelo nero, Feltrinelli, 1991)
Traduit de l'italien par Lise Chapuis ISBN 2-267-01092-5 161 pages, parution : 1997
- L'Automobile, la Nostalgie et l'Infini - Lectures de Pessoa (Seuil, Paris, 1998)
- Le Fil de l'horizon (Il filo dell'orizzonte, Feltrinelli, 1986)
traduit de l'italien par Christian Paoloni ISBN 2-267-00555-7 96 pages, parution : 1988
- Le Jeu de l'envers (Il gioco del rovescio e altri racconti, première édition : Il Saggiatore, 1981, puis Feltrinelli, 1988)
traduit de l'italien par Lise Chapuis ISBN 2-267-00550-6 220 pages, parution : 1993
- Le Petit Navire (Il piccolo naviglio, Mondadori, 1978)
traduit de l'Italien par Lise Chapuis ISBN 2-267-01399-1 252 pages, parution : 1999
- Les Oiseaux de Fra Angelico (I volatili del Beato Angelico, Sellerio, 1987)
traduit de l'italien par Jean-Baptiste Para ISBN 2-267-00649-9 100 pages, parution : 1989
- Nocturne indien (Notturno indiano, Sellerio, 1984)
traduit de l'italien par Lise Chapuis ISBN 2-267-00872-6 128 pages, parution : 1992
- Pereira prétend (prix du Livre oublié en 2004) (Sostiene Pereira. Una testimonianza, Feltrinelli, 1994)
traduit de l'italien par Bernard Comment ISBN 2-267-01290-1 218 pages, parution : 1995
- Petits malentendus sans importance (Piccoli equivoci senza importanza, Feltrinelli, 1985)
traduit de l'italien par Jean-Baptiste Para ISBN 2-267-01047-X 175 pages, parution : 1998
- Piazza d'Italia (Piazza d'Italia, première édition : Bompiani, 1975, puis Feltrinelli, 1993)
traduit de l'italien par Lise Chapuis avec la collaboration de l'auteur ISBN 2-267-01226-X 188 pages, parution : 1994
- Récits complets
traduit de l'italien par Lise Chapuis et Martine Dejardin compact ISBN 2-267-01311-8 495 pages, parution : 1995
- Requiem (Requiem, Feltrinelli, 1992)
traduit de l'italien par Isabelle Pereira ISBN 2-267-01140-9 140 pages, parution : 1998
- Rêves de rêves (Sogni di sogni, Sellerio, 1992)
traduit de l'italien par Bernard Comment ISBN 2-267-01248-0 161 pages, parution : 1994
- Romans 1 (Nocturne indien / le Fil de l'horizon / Requiem / Femme de Porto Pim)
traduit de l'italien par Lise Chapuis et du portugais par Isabelle Pereira compact ISBN 2-267-01379-7 401 pages, parution : 1996
- La gastrite de Platon traduit de l'italien et avant-propos de Bernard Comment
ISBN 2-84205-162-9 parution : 1997
- Romans 2 (Piazza d'Italia / Pereira Prétend / La Tête perdue de Damasceno Monteiro)
traduit de l'italien par Louise Chapuis et Bernard Comment compact ISBN 2-267-01448-3 569 pages, parution : 1998
- Une malle pleine de gens. Essais sur Fernando Pessoa (Un baule pieno di gente. Scritti su Fernando Pessoa, Feltrinelli, 1990)
traduit de l'italien par Jean-Baptiste Para ISBN 2-267-01047-X 182 pages, parution : 1998
- Tristano meurt (Tristano muore. Una vita, Feltrinelli, 2004)
traduit par Bernard Comment, Gallimard, parution : 2004.
- Le temps vieillit vite
traduit par Bernard Comment, Gallimard ISBN 9782070125883 192 pages, parution : 2009.
Distinctions [modifier]
- Meilleur livre de l'année 2004 (Lire), Tristano meurt, 2004