La Solidarité universelle…Conte!
Auteur: Silvia Nocito www.olhares.com
Auteur: Vania Maria B. Parreiras www.olhares.com
Elle aimait les choses de la vie. Le ciel, la terre et la mer…
Aussi les astres luisant dans la nuit, contre lesquels elle se cognait
dans ses heures de solitude.
Elle aimait tout ce qu’était merveilleux dans sa vie : les après-midi
légers, les fleuves impassibles, les blés d’or avec leurs épis, les
flammes qui pouvaient conduire à l’amour !
Souvent, sont regard se levait avec l’image d’un monde nouveau,
crée pour elle et, attendait calmement que ce monde lui arrive un
jour dans sa paume !
Mais, parfois un vent mauvais se levait et elle cherchait une vallée
où pouvoir s’enfouir.
Ce jour là la mer avait laissé une langue de sable, puis repartit avec
un seul murmure.. Alors, un vent assoupli dansa avec la lumière et
on entendit au loin, la musique des guitares ibères.
Elle se leva et alla vers le lieu d’où perçaient les sonorités. Peu à peu
elle dévisagea un groupe de gitans heureux, dansant enveloppés dans
toute leur joie. Et, c’est ainsi qu’elle se mit à danser aussi le
« peroperumpumperoperum…peroperumpumperoperum…
peroperumpumperoperum … » restant des heures durant avec le
groupe gitan, venu d’Espagne depuis bien longtemps!
On dirait qu’elle avait dans sa peau cette culture andalouse et, peu à
peu, elle devînt sublime ! (presque une gitane), lui disaient les gens
du groupe.
C’est ainsi qu’elle noua des rapports d’amitié avec ces gens considérés
hors de la société, qui vivaient étroitement liés à leurs enfants et à leur
famille. Et, pour la remercier, une des femmes l’invita à devenir la
marraine d’une fillette éclose depuis peu !
Lorsqu’elle entra à la maison sa mère fut surprise mais, ce n’était pas
dans ses habitudes de rejeter « l’autre », non plus !
Et, la petite fille fut baptisée un jour à l’église du rosaire, au trou dit
« de la pitié » !
Depuis, elle n’a pas retrouvé cette fillette mais, il lui arrive de penser
encore tendrement à elle !
Elle continua à aimer les choses de la vie. Le ciel, la terre et la mer…
Aussi les astres luisant dans la nuit, contre lesquels elle se cogne
encore dans ses heures de solitude.
Elle aime toujours tout ce qu’était merveilleux dans sa vie : les
après-midi légers, les fleuves impassibles, les blés d’or avec leurs
épis, les flammes qui peuvent conduire à l’amour…même si
ce mot est devenu différent de celui d’hier : plus large, moins
excessif et, plus tendre encore qu’au temps de sa jeunesse !
Souvent, sont regard se lève avec l’image d’un monde nouveau,
crée pour les autres et, attend calmement qu’un autre monde lui
arrive dans sa nuit, un jour dans sa paume !
Mais, parfois un vent mauvais se lève et elle cherche toujours
une vallée où pouvoir s’enfouir. Mais, pour combien de temps
encore ?!
Alors, elle danse car chaque pas est un ballet de la vie!
Rosario Duarte da Costa
Copyright
13/04/2010
Auteur: Vania Maria B. Parreiras www.olhares.com