Haliénation humaine! Camus, Van Gogh Giono et ... Verhaeren!
image://www.productionmyarts.com
http://peintres.celebres.free.fr
Haliénation humaine!
Nous voici. Nous marchons dans la rue habillés dirait-on, de
beaucoup d’espérance . Mais, en perçant un peu notre état, on pourra
dire que nous vivons assis sur une angoisse moderne. Pour mieux réfléchir, il nous faudrait reprendre l’idée, dans « l’absurde de
Camus »
Alors, nous rêvons avec des lieux paisibles, comme si nous pouvions
en rester un peu, pour nous asseoir sur l’herbe tel le tableau déjeuner
de Van Gogh.
Nous pourrions marcher sur les pas de Jean Giono ! Une page de
Colline, avec :
« Quatre maisons fleuries d’orchis jusque sous les tuiles émergent
de blés drus et hauts.
C’est entre les collines, là où la chair de la terre se plie en bourrelets gras.
Le sainfoin fleuri saigne dessus les oliviers. Les avettes dansent
autour des bouleaux gluants de sève douce.
Le surplus d’une fontaine chante en deux sources. Elles tombent
du roc et le vent les éparpille. Elles pantèlent sous l’herbe, puis s’unissent et coulent ensemble sur un lit de jonc.
Le vent bourdonne dans les platanes.
Ce sont les Bastides Blanches.
Jean Giono
Et, nous voilà déjà un peu, plus détendus. Le souffle de la terre ; l’âme
de la terre, nous rend plus doux. Le souffle, devient plus lent; le regard
plus apaisé !
Sortons un peu des tentacules gigantesques de nos villes.
Rappelons-nous d’Emile Verhaeren avec « Les villes tentaculaires ». Devenons petits,
et tout ira mieux !
Rosario Duarte da Costa
Copyright
06/01/2011
Images: www.centrejeangiono.com