Parce que...Porque...

Publié le par Rosario Duarte da Costa

s/t
www.olhares.com (photo de Jorge Pedra)

Auto-retrato

www.olhares.com (photo de Herman))



Indy 2
www.olhares.com (Photos de Philipe Pombo)


 

Parce que...
Parce que notre terre tourne

dans le monde en grands mouvements
d’hommes, d’hirondelles et de sentiments…


Et, parce que
les amours sont âpres dans le ciel

avec l’aridité du temps, les portes fermées

devant des clochards allongés

sur nos paillassons…

 

Tu tournes– comme une toupie

en te disant: nous ne sommes plus rien

et, n’avons rien de plus que ce que nous fûmes

                  il y bien longtemps !

 

Tu te retournes, en quête dans le lieu

d’un vieux chien fidèle.

Mais, il n’y a qu’un chat

à rouler son regard

au sommet de tes yeux!

 

Alors, tu regardes en haut, en bas et

à côté.

Mais tu ne trouves rien car tu n’as plus rien,

                   sauf ta peau plissée
comme ta jupe d’enfant…

 

Et, parce que l’air
est d’une froideur horizontale,
tu lèves le chant avec les notes
d’une vieille musique
pour effacer ta douleur !

 

Il y a…le ciel et, la mer

avec une vague meurtrière qui monte

entre écumes et sables

regarder tes yeux de sirène !

Et la vague se casse
sur le corps des rochers
craquelant les heures

dans les tic tac sans nom,

devant la froide indifférence des hommes…

 

Il y a un vol ellipsoïdal d’oiseaux

                    fuyant les vents

à balayer les rues entre désespoir

et espérance.

 

Regard baissé, tu marchas

avec tes soupirs contenus

dans un grand bol de silence.

 

L’écho du mot tombe avec  tes larmes

                 de perle transparente.

Comme des gouttes de rosée,

Posant sur tous tes mots écrits

pour effacer la douleur du monde !

                                               Rosario Duarte da Costa

24/03/2008

Copyright

fish tank girl I
www.olhares.com (photo de Ana Tomas)

Patricia e Marta
www.olhares.com (photo de Herman))

Publié dans Poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article