2010 Bac ou pas Bac ?!

Publié le par Rosario Duarte da Costa

Arara

 

 

 

 

 

Manifestação de estudantes

 

 

Auteur des photos sur cette page: Raphael Ribeiro www.olhares.com

 

  2010 Bac ou pas Bac ?!

 

Voyez-vous je n’ai plus l’âge et le Bac ne me concerne plus car,

je l’ai passé un siècle avant. Oui !

 

Cependant, cette année là me revient comme une conquête sur

mes professeurs car, à chaque fois ils nous disaient que l’on ne

travaillait pas assez et, l’on risquerait de revenir au lycée !

 

 Alors j’ai passé des mois à étudier avec des crampes incroyables

à l’estomac et, en dormant trois à quatre heures par nuit !

 

Mais, au bout du chemin j’ai eu le diplôme sans difficulté et une

très bonne mention (dispensée de faire les oraux!).

 

En ces temps là, j’étais rassurée de pouvoir accéder aux études

supérieurs de mon choix (malgré le fait que je vivais dans un pays

fasciste) et, presque sûre de trouver un travail en adéquation avec

mon vouloir et mes compétences !

 

Ce fut le cas !

 

Bien des années plus tard la vie étudiante de mes enfants était déjà

un peu plus compliquée, non pas parce qu’ils ne travaillaient pas

bien au lycée (au contraire…) mais, par le fait que des grandes écoles

étaient apparues avec on le sait une grande concurrence avec les

Facultés et, les différents concours pour y entrer leur ont demandé

beaucoup d’investissement personnel et un combat farouche avec les

autres !

 

Depuis plus d’une dizaine d’années la vie est devenue très dure pour

la jeunesse ( soit-il en France, en Espagne ou au Portugal) car,

aujourd’hui ces jeunes formés dans des Grandes Ecoles et Universités

sortent pour joindre le monde du travail sans être sûrs de trouver une

place adéquate à la fin de leurs études !

 

Certains trouveront peut-être un petit job afin de pouvoir accéder à

une petite aisance financière, d’autres inscrits dans les agences

d’emploi et les cabinets conseils attendent des possibilités pour

pouvoir s’affirmer, tandis que certains vont vivre  dans le foyer familial

jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi !

 

Le plus grave encore c’est pour moi, que l’on a fait miroiter à cette

jeunesse un autre monde, d’autant plus que, dans le cadre de l’Europe

ils ont appris des langues étrangères, vécu dans d’autres pays ou effectué

des stages, pensant que leur avenir serait assuré !

 

Hélas ! Tous les efforts de cette jeunesse n’ont pas été récompensés.

Alors, je comprends très bien les jeunes quand, blessés par le manque

de responsabilité des états, du monde entrepreneurial, de la société toute

entière, se trouvent mis à l’écart de la participation à la vie active de leur

société !

 

Cependant, il serait stupide d’ancrer dans l’esprit des jeunes qu’il

ne faut pas travailler à l’école, que les études ne serviront à rien,

que de toute façon ils n’auront pas de travail. Je voudrais leur dire

tout simplement que malgré tout, c’est à ceux qui auront plus de

connaissances, de résultats, d’expériences de volonté et de

motivation, que l’on donnera plus de chances d’accéder un jour aux

postes de travail au sein des entreprises !

 

Ceux qui ont acquis des connaissances de base, de savoirs divers, de

moyens de communication et d’adaptation à un monde en mouvement

seront plus facilement intégrables dans les structures modelables.

 

En temps de crise c’est encore plus difficile. En temps de crise, ceux

qui sont outillés tireront meilleur profit d’eux-mêmes pour aller vers

ce monde difficile. Mais, le monde d’aujourd’hui est à eux, ces jeunes

qui attendent de prendre le bateau vers le futur !

 

Rosario Duarte da Costa

Copyright

21/05/2010

 

 

 

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Publié dans Dialogues

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